L’excentrique, en forçant notre attention, en étonnant, en provoquant, cherche plus que d'autres le dialogue avec le monde. Il ne sait jamais comme tel, mais répond plutôt à une nécessité intérieure à laquelle il ne peut se soustraire. L’excentricité suppose une vraie force de caractère dans la transgression des idées reçues et des coutumes, car son sujet joue dangereusemenr avec sa propre personne. L'excentricité contemporaine et passée offre I'image apparenre de la frivolité et, derrière el1e, la profondeur des démarches qui engagent courageusement toute une vie. Mais le message a souvent du mal à passer, le spectateur qui reste saisi d'effroi devanr I'oeuvre d'art vivante condamnera I'excenrrique sans chercher à comprendre des signes sortant par définition de I'ordinaire!
L’excentricité s’interroge pourtant de bien-fondé de nos coutumes et de nos costumes, et favorise la création pure quis’oppose à la mode en tant que système de normalisation du vêtement. Si, selon George Berkeley, «être, c'est être perçu ou percevoir », alors les excentriques tendraient à exister plus que les autres en se dégageant du néant insigni¬ant de la multitude. En revêtant des habits qui sortent de I'ordinaire et en les assumanr dans la réalité quotidienne, l’excentrique donne corps à ses rêves, littéralement matérialise l'image fantasmatique de lui-même.
L’excentrique est un être unique, hors normes. Il est I'exception d'une époque, individualiste par essence. Mais il se multiplie aussi dans des mouvements qui utilisent la force du nombre pour s'exprimer. Enfin, le commun des mortels peut connaître I'expérience occasionnelle de l'excenrricité, qui nait de circonstances particulières: fêtes, parades, vie nocturne... quand les barrières du temps et de I'espace social quotidien s'effacent, laissanr un champ d'expression libre. C'esr sous I'angle des comportements vestimentaires que I'excentricité sera mise en lumière depuis le XVIII siècle, dans un choix qui n'a que le mérite de faire exemple. Le sujet est d'autant plus vaste qu'il est subjectif et que l’excentricité, valeur qualitative, ne dépend que du regard qu'on lui porte.
Certains scientifiques britanniques assurent que la pratique de l' excentricité est un visa de longue vie. Le docteur David Weeks, neurophysiologiste au Royal Edinburgh Hospital, qui a étudié les excentriques pendanr douze ans, déclarait en 1996: «Non-conformity is healthier» (L'anti-conformisme est meilleur pour la santé). Il poursuivait en affirmant que les excentriques n'ont tout simplemenr pas besoin de médecins car ils sont moins srtessés et plus heu¬reux : « These are the only people who have vivid dreams and vivid visual imaginations when awake. They turn that visual imagination into original ideas.» (Ce sont les seuls à vivre leurs rêves, une fois réveillés. Ils convertissent leur imagination visuelle dans des idées originales) Que les esprits chagrins réfléchissent avant de condamner les originaux pour crime de ridicule ou de scandale, car ils passent sans doute à côté du secret d'une vie harmonieuse. Que les autres laissent éclater au grand jour leurs rêves autocensurés!
L’excentricité s’interroge pourtant de bien-fondé de nos coutumes et de nos costumes, et favorise la création pure quis’oppose à la mode en tant que système de normalisation du vêtement. Si, selon George Berkeley, «être, c'est être perçu ou percevoir », alors les excentriques tendraient à exister plus que les autres en se dégageant du néant insigni¬ant de la multitude. En revêtant des habits qui sortent de I'ordinaire et en les assumanr dans la réalité quotidienne, l’excentrique donne corps à ses rêves, littéralement matérialise l'image fantasmatique de lui-même.
L’excentrique est un être unique, hors normes. Il est I'exception d'une époque, individualiste par essence. Mais il se multiplie aussi dans des mouvements qui utilisent la force du nombre pour s'exprimer. Enfin, le commun des mortels peut connaître I'expérience occasionnelle de l'excenrricité, qui nait de circonstances particulières: fêtes, parades, vie nocturne... quand les barrières du temps et de I'espace social quotidien s'effacent, laissanr un champ d'expression libre. C'esr sous I'angle des comportements vestimentaires que I'excentricité sera mise en lumière depuis le XVIII siècle, dans un choix qui n'a que le mérite de faire exemple. Le sujet est d'autant plus vaste qu'il est subjectif et que l’excentricité, valeur qualitative, ne dépend que du regard qu'on lui porte.
Certains scientifiques britanniques assurent que la pratique de l' excentricité est un visa de longue vie. Le docteur David Weeks, neurophysiologiste au Royal Edinburgh Hospital, qui a étudié les excentriques pendanr douze ans, déclarait en 1996: «Non-conformity is healthier» (L'anti-conformisme est meilleur pour la santé). Il poursuivait en affirmant que les excentriques n'ont tout simplemenr pas besoin de médecins car ils sont moins srtessés et plus heu¬reux : « These are the only people who have vivid dreams and vivid visual imaginations when awake. They turn that visual imagination into original ideas.» (Ce sont les seuls à vivre leurs rêves, une fois réveillés. Ils convertissent leur imagination visuelle dans des idées originales) Que les esprits chagrins réfléchissent avant de condamner les originaux pour crime de ridicule ou de scandale, car ils passent sans doute à côté du secret d'une vie harmonieuse. Que les autres laissent éclater au grand jour leurs rêves autocensurés!
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